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Réalité virtuelle à la Micro-Folie
Mercredi 30 juillet
Le voyage de Paul Gauguin en réalité virtuelle
Visites commentées
Mercredi 30 juillet
17h30 Visite guidée de l'exposition "Et qu'on ne vienne pas nous dire que le vent chasse tout." de Nina Patin et Paul Cabanes
18h15 Visite guidée art urbain Les Nouveaux Ateliers 2025
Veillée du MycoTemple - installation bioluminescente
Mercredi 30 juillet
21h-30-22h30 installation bioluminescente de Côme Di Meglio au sein du MycoTemple dans le parc du centre d'arts
infos pratiques
Expositions
du lundi au vendredi
de 14h à 17h30
sur rendez-vous après 17h30
Micro-Folie
du mardi au vendredi
de 14h à 17h30
Pour toute réservation de groupe, contactez-nous !
Centre d'arts Fernand Léger
Château Saint Gobain
1 avenue du Général De Gaulle
13110 Port de Bouc
04.42.40.65.19
centre.arts@portdebouc.fr
microfolie@portdebouc.fr
thématique 2025-2026
Here comes the sun !
De lumière et d’art
Essentielle à l’expérience esthétique, la lumière, comme phénomène physique produisant du visible, occupe une place primordiale dans l’histoire des arts visuels. Chargée à la fois d’une dimension strictement scientifique rattachée à l’optique et à la perception des couleurs que permet son passage ondulatoire depuis le soleil, mais également symbolique en s’associant, dans de nombreuses civilisations, à la connaissance, la lumière intéresse les artistes depuis la préhistoire. Avant de devenir un matériau de création à part entière au XXème siècle, elle est d’abord le vecteur de perceptions visuelles se jouant de l’obscurité où la découverte du feu conduit par exemple aux premières peintures pariétales. Elle est par la suite associée au divin. Les utilisations de l’éclat de l’or dans les icônes byzantines ou de la transparence des vitraux monumentaux du Moyen-Âge, en sont les expressions majeures. La Renaissance lui donne une place nouvelle où la volonté de représentation du réel, de l’émotion et de la passion passe par l’usage de nouvelles techniques de peinture à l’huile siccative chez Van Eyck ou le jeu des clair-obscurs de Rembrandt ou Le Caravage. L’invention de la photographie à l’ère de la révolution industrielle induit un ancrage sociétal plus fort dans la réalité et amène à considérer la lumière pour elle-même. William Turner et ses traitements atmosphériques en est le précurseur. Il ouvre la voie à toute la mouvance des impressionnistes de la fin du XIXème siècle. Avec le déploiement de l’électricité et des nouvelles technologies entre le XXème et le XXIème siècle, elle devient matière constitutive et formelle du travail d’artistes comme Lazlo Moholy-Nagy, Man Ray, Dennis Oppeheim, Christian Boltanski, Dan Flavin, Martial Raisse, François Morellet, Bruce Nauman, James Turell, Walter de Maria, infusant ainsi de grands courants artistiques comme l’art cinétique, jusqu’à s’appréhender de façon immatérielle avec l’explosion du numérique et les propositions d’artistes comme Yann Kersalé. Elle se déploie aujourd’hui dans toute la variété de ses acceptions et transcende les travaux de plasticiens à l’instar d’Adrien Lucca, Nicky Asmann, Hernan Zambrano, AILO, Etienne Rey, Ann Veronica Janssens, Daniel Steegmann Mangrané, Maja Petric, Tokujin Yoshioka, Nathalie Juno-Ponsard, Lucien Bitaux etc. Elle est pour le Centre d’arts Fernand Léger, un sujet d’étude foisonnant qui s’étire entre septembre 2025 et l’été 2026, pour révéler toute la puissance de l’art dans la compréhension du monde.
le mot du Maire
Une année éclairante et radieuse d'humanisme
Après une année placée sous le signe de la construction et de la déconstruction où nous avons pu travailler sur notre histoire comme pilier d’une projection vers l’évolution de notre commune, le centre d’arts plastiques Fernand Léger, aborde cette nouvelle année sous le prisme de lumière et ses potentialités.
Avec notre équipe municipale, nous voulons entretenir, alimenter et mettre la focale sur cette lumière. Cette lumière symbole de l’éducation populaire qui rayonne sur l’ensemble des publics, qui éclaire les consciences face aux ténèbres de la pensée unique, qui irradie les visages de nos enfants, de nos aînés et d’artistes confirmés ou en devenir lorsque le processus de création s’opère finalement sous les yeux ébahis de celui ou celle qui franchit le pas et bénéficie d’une initiation à l’Art avec un grand A.
Au-delà de la programmation foisonnante du centre d’arts Fernand Léger que je vous laisse découvrir au sein de ce programme, nous voulons nous appuyer sur la création toute récente de notre tout nouveau musée numérique Microfolie pour que cette lueur d’art, d’humanité et d’espoir se change en faisceau majestueux et baigne de tout son pouvoir émancipateur l’ensemble des Port de Boucain.e.s, y compris celles et ceux qui pensent que les bienfaits de la culture ne leur sont pas réservés.
En effet, le musée numérique, en permettant de découvrir une large palettes d’oeuvres présentes dans les plus grands musées internationaux, vient renforcer notre engagement envers les habitants de Port de Bouc : faire de l’accès à la culture et à l’art un droit indépendant de notre situation sociale, géographique ou financière. Il s’agit d’un nouvel espace, d’un phare culturel moderne, familiale et pédagogique, qui alimente dans un même temps nos réflexions collectives et notre émancipation individuelle.
Alors, au cours de cette année que nous vous souhaitons rayonnante, poursuivons notre travail collectif et convergeons ensemble vers les principes d’éducation et de création artistique, de l’épanouissement culturel et de l’intelligence collective.
Laurent Belsola, Maire de Port de Bouc