du 20 septembre au 15 novembre 2024
Permis de (dé)construire !
Vernissage le vendredi 20 septembre
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18 h 30 / vernissage et visite commentée de l’exposition par Les Nouveaux Collectionneurs
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19 h 15 / présentation du « Cabaret des oiseaux » de Virginie Cavalier dans le cadre des Arts éphémères - Itinérances
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19 h 45 / "El Dasein de la cantera", performance de Edwin Cuervo et invités
Exposition participative Patrimoine et Art contemporain
Les Nouveaux Collectionneurs de Port de Bouc
Dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine
et de la Saison du dessin - Paréidolie 2024
La nouvelle exposition du collectif « Les Nouveaux collectionneurs » propose une mise en perspective nouvelle des fonds artistiques et archivistiques de la commune. Conçue partir des collections de la Ville de Port de Bouc, du Frac Sud et de l’artothèque intercommunale de Miramas, elle aspire à mettre en lumière comment la constante évolution des sociétés, véritables organismes vivants qui, de façon perpétuelle, construisent, déconstruisent et reconstruisent, s’interpénètrent avec celle du paysage artistique et architectural. La déconstruction est appréhendée ici à la fois comme une force perturbatrice, déstabilisante, mais surtout comme une source d’inspiration qui pousse à la réinvention constante, à la construction. Cette exposition est également le cadre de restitution de la résidence de l’artiste Benjamin Bloch, choisi par le collectif « Les Nouveaux collectionneurs » pour imaginer un projet autour des 100 ans du bâtiment du château Saint-Gobain dans lequel il distille toute une réflexion relative à la strate géologique, mémorielle et sociétale. Ce sera aussi l’occasion de renouveler le partenariat avec le festival des Arts éphémères - Itinérances par la présentation du Cabaret des oiseaux de Virginie Cavalier.
El Dasein de la cantera
Performance d'Edwin Cuervo avec le comédien Louis Gerome et l'artiste sonore Simon Deterne
Un tirage photographique monumental de la série "Lunas Blancas, Noches Llenas" se dévoile en arrière-plan, laissant apparaitre un paysage lunaire. Ce territoire industriel démuni de toute vie, est un monde exsangue de vie humaine où pourtant les traces de passage de machines d’excavation sont bien visibles. En opposition à cette absence, l'artiste a conçu une sculpture qui prend vie au premier plan, comme un rocher qui s'animerait d'un souffle vital, nommé "Le Dasein de la carrière". Le terme « Dasein » est un mot allemand qui peut être traduit de différentes manières, notamment par "être-là", “être présent”, ou "existence". Le philosophe Martin Heidegger a ainsi choisi ce mot spécifiquement pour souligner le caractère unique et singulier de l’existence humaine. La philosophie du Dasein vise à explorer l’essence de l’existence humaine en tant qu’elle est vécue par les individus, en mettant l’accent sur leur expérience subjective du monde.